Le prix Renaudot a été décerné à Valérie Manteau pour son deuxième roman, Le Sillon, publié en août aux éditions du Tripode. C’est la première fois qu’un roman de cet éditeur remporte le prix. L’ouvrage figurait dans la première sélection du Renaudot avant d’en être écarté dans la deuxième. Valérie Manteau l’a emporté au sixième tour par six voix. Elle succède à Olivier Guez, lauréat en 2017 pour La disparition de Josef Mengele, paru chez Grasset.
La romancière de 33 ans est aussi éditrice et journaliste. Amoureuse de la Turquie, où elle vit entre Marseille et Paris, elle décrit dans ses ouvrages son quotidien à Istanbul, sa ville de cœur.
Dans Le Sillon, Valérie Manteau retrace la vie du journaliste turco-arménien Hrant Dink, assassiné en 2007. Elle évoque les contradictions et la violence d’État que connaît la Turquie.
Le Sillon» est un livre formidable. Valérie Manteau, ancienne de «Charlie Hebdo», emprunte ici à tous les genres: l’autofiction, le grand reportage, le document politique, le roman d’amour, la biographie, et les entrelace sous nos yeux avec un doigté de dentellière. L’Obs – Jérôme Garcin.
Le Renaudot essai a été attribué à Olivia de Lamberterie pour Avec toutes mes sympathies. La chroniqueuse littéraire signe ici un livre très attachant sur son frère cadet, Alex, qui a mis fin à ses jours à 46 ans, le 14 octobre 2015 à Montréal.
Le jury du prix Renaudot a par ailleurs décerné un prix spécial au récit de Philippe Lançon, Le lambeau, paru chez Gallimard, qui a reçu lundi le prix Femina.
No hay comentarios:
Publicar un comentario