À Geneviève, pour tant de choses
À Michel, parce que sans ses colis, mes retours auraient été beaucoup plus tristes.
À Serge, pour m'avoir appris à aimer le vin.
À Gisèle, pour son poulet aux fruits exotiques.
À tous, pour les moments d'amitié partagés.
EPÍLOGO ÉPILOGUE
Escribiendo sin “u” En écrivant sans ”u”
puedo hablar je peux parler
hasta de mi cansancio, même de ma fatigue,
de lo mío, del yo, de ce qui est à moi, du moi,
de lo que tengo, de ce que j’ai,
de lo que me pertenece… de ce qui m’appartient…
Hasta puedo escribir de él, Je peux même écrire de lui,
de ellos d’eux
y de los demás. des autres.
Pero sin “u” Mais sans " u "
no puedo hablar de ustedes, je ne peux pas parler de vous,
del tú, du toi,
de lo vuestro. de ce qui est à vous.
No puedo hablar de lo suyo, je ne peux pas parler de ce qui est à eux
de lo tuyo, de ce qui est à toi
ni siquiera de lo nuestro. même pas de ce qui est à nous.
Así me pasa… Voilà ce qui m’arrive…
A veces pierdo la “u”… Parfois je perds le “u”…
y dejo de poder hablarte, et je ne peux plus te parler,
pensarte, amarte, decirte. penser à toi, t’aimer, te dire.
Sin “u”, yo me quedo Sans “u”, je reste
pero tú desapareces… mais tu disparais…
Y sin poder nombrarte, Et sans pouvoir te nommer,
¿cómo podría disfrutarte? comment pourrais-je te jouir?
Como en el cuento… Comme dans le conte …
si tú no existes me condeno si tu n’existes pas, je me damne
a ver lo peor de mí mismo à voir le pire de moi-même
reflejándose eternamente se réflétant éternellement
en el mismo, dans le même
mismísimo, toujours le même
estúpido stupide
espejo. miroir.
Jorge Bucay. Cuentos para pensar. Jorge Bucay. Contes pour réfléchir.
2 comentarios:
Bravo et merci de penser à nous dans ton blog. À bientôt. Amitiés
Gisèle et Serge
Nous avons été vraiment très touchés ! merci de toutes ces paroles si pleines d'affection ; c'est bien cela le plus important et ce qui fait vivre.
Geneviève et Michel
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