"EL SABER SE DEBE TANTO AL INGENIO COMO AL GUSTO."









sábado, 26 de diciembre de 2020

MARCAPÁGINAS XXXVII - OTOÑO

Después de muchas intenciones por poner en el blog las lecturas de este otoño, por fin encuentro ese momento. Este marcapáginas está dedicado casi todo él a Albert Camus. Un día, hablando con otro Albert, Ibánez, me propuse leer a Camus, Eché un vistazo a las estanterías de mi casa y me di cuenta de que tenía bastantes obras de este autor, premio Nobel y recopilando lo que tengo, me he dado cuenta de que es del autor del que tengo más títulos, por encima de García Márquez y de Gide. Esto es gracias a un volumen de La Pléiade que recoge sus Essais. De este volumen he leído solo algunos de sus títulos, no todos porque los que quedan los he dejado para otra ocasión, y no es porque me haya aburrido de leer Camus, sino porque me apetecía parar un poco y leer otros autores, y así he hecho. 

De todos modos, antes de hacer este monográfico sobre Camus, empecé la nueva estación con una obrita de Oscar Wilde, La decadencia de la mentira, en ella enseguida se reconoce el agudo ingenio, la fina y certera critica de Wilde. 

Después ya empecé con Camus. Las primeras obras fueron  Noces -  L'été, las tengo las dos en un volumen de Folio, pero luego también están en el volumen de La Pléiade. A estas, siguieron: La peste, Le premier homme, Caligua Le malentendu - estas dos últimas son dos obras de teatro estupendas-, La morte heureuse que la dejó para escribir esta otra y que, para mí es mejor, hablo de  L'étranger. Después siguieron,   La chuteLa peste de la que, durante estos meses de pandemia tantos fragmentos se han publicado y L'envers et l'endroit  que tenía muchas ganas de leer desde que oí a Juan Cruz hablar  muy bien de ella en un programa de radio. La busqué en varias ocasiones tanto en Francia como en Suiza y no la encontré hasta que, en un mercadillo de la  Rue de la Confédération, à côté de Payot, me encontré con  este volumen de La Pléiade. Lo compré sin mirar más. Luego me di cuenta de todo lo que incluye dicho volumen y me llené de emoción. Terminé mi monográfico  de Camus con  Le mythe de Sisyphe del que tanto le gusta hablar a Albert I.

Para terminar con las lecturas de otoño, elegí a Theodor Kallifatides y su  Otra vida por vivir que, Núria me lo había regalado un día que vino a casa. Es un libro precioso, de mucha nostalgia. Los que hemos vivido fuera de nuestro país e incluso de nuestra tierra de origen nos hacemos eco de los sentimientos y de las emociones que expresa el autor en su viaje de retorno a su tierra, de regreso a su país natal, a Grecia. Aunque solo duró unos días- luego regresó a Suecia con su esposa sueca- le sirvió para escribir este libro autobiográfico lleno de una sensibilidad casi poética. 

Ahora ya he empezado a leer otro libro, tardaré un poco más de lo previsto en terminarlo, pero este ya es parte de la nueva estación, el invierno.




Theodor Kallifatides - OTRA VIDA POR VIVIR

 'Nadie debería escribir después de los setenta y cinco años', había dicho un amigo. A los setenta y siete, bloqueado como escritor, Theodor Kallifatides toma la difícil decisión de vender el estudio de Estocolmo, donde trabajó diligentemente durante décadas, y retirarse. Incapaz de escribir y, sin embargo, incapaz de no escribir, viaja a su Grecia natal con la esperanza de redescubrir la fluidez perdida del lenguaje. En este bellísimo texto, Kallifatides explora la relación entre una vida con sentido y un trabajo con sentido, y cómo reconciliarse con el envejecimiento. Pero también se ocupa de las tendencias preocupantes en la Europa contemporánea, desde la intolerancia religiosa y los prejuicios contra los inmigrantes hasta la crisis de la vivienda y su tristeza por el maltratado estado de su amada Grecia. Kallifatides ofrece una meditación profunda, sensible y cautivadora sobre la escritura y el lugar de cada uno de nosotros en un mundo cambiante.

'Nadie debería escribir después de los setenta y cinco años', había dicho un amigo. A los setenta y siete, bloqueado como escritor, Theodor Kallifatides toma la difícil decisión de vender el estudio de Estocolmo, donde trabajó diligentemente durante décadas, y retirarse. Incapaz de escribir y, sin embargo, incapaz de no escribir, viaja a su Grecia natal...

ALBERT CAMUS - L'Envers et l'Endroit


 L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937.

À la fin de sa vie, Camus verra dans cette œuvre de jeunesse la source secrète qui a alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve «la mort dans l'âme» ; et surtout, ce thème essentiel : «l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence».

ALBERT CAMUS - LE MYTHE DE SISYPHE

 La notion d’absurde et le rapport entre l’absurde et le suicide forment le sujet de cet essai.

Une fois reconnu le divorce entre son désir raisonnable de compréhension et de bonheur et le silence du monde, l’homme peut-il juger que la vie vaut la peine d’être vécue? Telle est la question fondamentale de la philosophie.

Mais si l’absurde m’apparaît évident, je dois le maintenir par un effort lucide et accepter en le vivant de vivre. Ma révolte, ma liberté, ma passion seront ses conséquences. Assuré de mourir tout entier, mais refusant la mort, délivré de l’espoir surnaturel qui le liait, l’homme va pouvoir connaître la passion de vivre dans un monde rendu à son indifférence et à sa beauté périssable. Les images de Don Juan, du comédien, de l’aventurier illustrent la liberté et la sagesse lucide de l’homme absurde. Mais la création – une fois admis qu’elle peut ne pas être – est pour lui la meilleure chance de maintenir sa conscience éveillée aux images éclatantes et sans raison du monde. Le travail de Sisyphe qui méprise les dieux, aime la vie et hait la mort, figure la condition humaine. Mais la lutte vers les sommets porte sa récompense en elle-même. Il faut imaginer Sisyphe heureux.

ALBERT CAMUS - LA PESTE

 

«– Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux? 

– J'attends le résultat des analyses. 

– Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident." Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est... 

– Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/La-Peste

ALBERT CAMUS - LA CHUTE

 « Sur le pont, je passai derrière une forme penchée sur le parapet, et qui semblait regarder le fleuve. De plus près, je distinguai une mince jeune femme, habillée de noir. Entre les cheveux sombres et le col du manteau, on voyait seulement une nuque, fraîche et mouillée, à laquelle je fus sensible. Mais je poursuivis ma route, après une hésitation. [...] J'avais déjà parcouru une cinquantaine de mètres à peu près, lorsque j'entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut formidable dans le silence nocturne, d'un corps qui s'abat sur l'eau. Je m'arrêtai net, mais sans me retourner. Presque aussitôt, j'entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s'éteignit brusquement. »

ALBER CAMUS . L' ÉTRANGER

 «Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...»

ALBERT CAMUS - LA MORT HEUREUSE

«Je suis certain qu'on ne peut être heureux sans argent. Voilà tout. Je n'aime ni la facilité ni le romantisme. J'aime à me rendre compte. Eh bien, j'ai remarqué que chez certains êtres d'élite il y a une sorte de snobisme spirituel à croire que l'argent n'est pas nécessaire au bonheur. C'est bête, c'est faux, et dans une certaine mesure, c'est lâche.» 

En 1938, Albert Camus abandonne son premier roman, La mort heureuse, pour commencer à rédiger L'étranger. Ce premier projet romanesque, publié à titre posthume, est riche pourtant de descriptions lumineuses de la nature et de réflexions anticonformistes. Le héros, Meursault, recherche désespérément le bonheur, fût-ce au prix d'un crime. Son parcours est nourri de la jeunesse difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les essais à venir.

«En somme, je vais parler de ceux que j'aimais», écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains «gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée».

Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son «premier homme». Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui.

Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/La-mort-heureuse

ALBERT CAMUS . CALIGULA suivi de LE MALENTENDU

 «Caligula : C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
Hélicon : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
Caligula : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
Hélicon : Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.
Caligula : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérité

ALBERT CAMUS - LE PREMIER HOMME

«En somme, je vais parler de ceux que j'aimais», écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains «gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée».

Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son «premier homme». Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui.

Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/Le-premier-homme

ALBERT CAMUS - NOCES suivi de L' ÉTÉ

 
Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout l'après-midi. Elle portait un collier de jasmin sur sa robe bleue collante, que la sueur mouillait depuis les reins jusqu'au jambes. Elle riait en dansant et renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair.



OSCAR WILDE - La decadencia de la mentira

 ¿Quién ha menester de ser congruente? El aburrido y el doctrinario, que llevan sus principios al amargo fin de la acción, a la reductio ad absurdum de la práctica. No yo. Como Emerson, yo escribo sobre la puerta de mi biblioteca la palabra "capricho". Además, mi artículo es la más saludable y valiosa advertencia. Si reparan en él, puede haber un nuevo renacimiento en el arte... ¡Cuán diferente es el temple del verdadero mentiroso con sus francos, impávidos asertos, su soberbia irresponsabilidad, su sano, natural desdén por toda clase de pruebas! En resumen, ¿qué es una hermosa mentira? La que es su propia evidencia, simplemente. ..

viernes, 25 de diciembre de 2020

NAVIDAD 2020 - El desierto y el yermo se regocijarán, se alegrarán...

El desierto y el yermo se regocijarán, se alegrarán el páramo y la estepa, florecerá como flor de narciso, se alegrará con gozo y alegría. Tiene la gloria del Líbano, la belleza del Carmelo y del Sarión. Ellos verán la gloria del Señor, la belleza de nuestro Dios. Fortaleced las manos débiles, robusteced las rodillas vacilantes; decid a los cobardes de corazón: «Sed fuertes, no temáis. Mirad a vuestro Dios, que trae el desquite; viene en persona, resarcirá y os salvará.» Se despegarán los ojos del ciego, los oídos del sordo se abrirán, saltará como un ciervo el cojo, la lengua del mudo cantará. Volverán los rescatados del Señor, vendrán a Sión con cánticos: en cabeza, alegría perpetua; siguiéndolos, gozo y alegría. Pena y aflicción se alejarán.


Lectura del libro de Isaías (35,1-6a.10)

sábado, 12 de diciembre de 2020

LEÓN FELIPE - Con las piedras sagradas


Felipe Camino Galicia de la Rosa - León Felipe -
(Tábara, Zamora, 1884-Ciudad de México,1968) 



Con las piedras sagradas


De los templos caídos
Antonio López
grava menuda hicieron
los martillos
largos
de los picapedreros analíticos.
Después,
sobre esta grava, se ha vertido
el asfalto negro y viscoso
de los pesimismos.
Y ahora... Ahora, con esta mezcla extraña,    
se han abierto calzadas y caminos
por donde el cascabel de la esperanza
acelera su ritmo.