"EL SABER SE DEBE TANTO AL INGENIO COMO AL GUSTO."









sábado, 26 de diciembre de 2020

MARCAPÁGINAS XXXVII - OTOÑO

Después de muchas intenciones por poner en el blog las lecturas de este otoño, por fin encuentro ese momento. Este marcapáginas está dedicado casi todo él a Albert Camus. Un día, hablando con otro Albert, Ibánez, me propuse leer a Camus, Eché un vistazo a las estanterías de mi casa y me di cuenta de que tenía bastantes obras de este autor, premio Nobel y recopilando lo que tengo, me he dado cuenta de que es del autor del que tengo más títulos, por encima de García Márquez y de Gide. Esto es gracias a un volumen de La Pléiade que recoge sus Essais. De este volumen he leído solo algunos de sus títulos, no todos porque los que quedan los he dejado para otra ocasión, y no es porque me haya aburrido de leer Camus, sino porque me apetecía parar un poco y leer otros autores, y así he hecho. 

De todos modos, antes de hacer este monográfico sobre Camus, empecé la nueva estación con una obrita de Oscar Wilde, La decadencia de la mentira, en ella enseguida se reconoce el agudo ingenio, la fina y certera critica de Wilde. 

Después ya empecé con Camus. Las primeras obras fueron  Noces -  L'été, las tengo las dos en un volumen de Folio, pero luego también están en el volumen de La Pléiade. A estas, siguieron: La peste, Le premier homme, Caligua Le malentendu - estas dos últimas son dos obras de teatro estupendas-, La morte heureuse que la dejó para escribir esta otra y que, para mí es mejor, hablo de  L'étranger. Después siguieron,   La chuteLa peste de la que, durante estos meses de pandemia tantos fragmentos se han publicado y L'envers et l'endroit  que tenía muchas ganas de leer desde que oí a Juan Cruz hablar  muy bien de ella en un programa de radio. La busqué en varias ocasiones tanto en Francia como en Suiza y no la encontré hasta que, en un mercadillo de la  Rue de la Confédération, à côté de Payot, me encontré con  este volumen de La Pléiade. Lo compré sin mirar más. Luego me di cuenta de todo lo que incluye dicho volumen y me llené de emoción. Terminé mi monográfico  de Camus con  Le mythe de Sisyphe del que tanto le gusta hablar a Albert I.

Para terminar con las lecturas de otoño, elegí a Theodor Kallifatides y su  Otra vida por vivir que, Núria me lo había regalado un día que vino a casa. Es un libro precioso, de mucha nostalgia. Los que hemos vivido fuera de nuestro país e incluso de nuestra tierra de origen nos hacemos eco de los sentimientos y de las emociones que expresa el autor en su viaje de retorno a su tierra, de regreso a su país natal, a Grecia. Aunque solo duró unos días- luego regresó a Suecia con su esposa sueca- le sirvió para escribir este libro autobiográfico lleno de una sensibilidad casi poética. 

Ahora ya he empezado a leer otro libro, tardaré un poco más de lo previsto en terminarlo, pero este ya es parte de la nueva estación, el invierno.




Theodor Kallifatides - OTRA VIDA POR VIVIR

 'Nadie debería escribir después de los setenta y cinco años', había dicho un amigo. A los setenta y siete, bloqueado como escritor, Theodor Kallifatides toma la difícil decisión de vender el estudio de Estocolmo, donde trabajó diligentemente durante décadas, y retirarse. Incapaz de escribir y, sin embargo, incapaz de no escribir, viaja a su Grecia natal con la esperanza de redescubrir la fluidez perdida del lenguaje. En este bellísimo texto, Kallifatides explora la relación entre una vida con sentido y un trabajo con sentido, y cómo reconciliarse con el envejecimiento. Pero también se ocupa de las tendencias preocupantes en la Europa contemporánea, desde la intolerancia religiosa y los prejuicios contra los inmigrantes hasta la crisis de la vivienda y su tristeza por el maltratado estado de su amada Grecia. Kallifatides ofrece una meditación profunda, sensible y cautivadora sobre la escritura y el lugar de cada uno de nosotros en un mundo cambiante.

'Nadie debería escribir después de los setenta y cinco años', había dicho un amigo. A los setenta y siete, bloqueado como escritor, Theodor Kallifatides toma la difícil decisión de vender el estudio de Estocolmo, donde trabajó diligentemente durante décadas, y retirarse. Incapaz de escribir y, sin embargo, incapaz de no escribir, viaja a su Grecia natal...

ALBERT CAMUS - L'Envers et l'Endroit


 L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937.

À la fin de sa vie, Camus verra dans cette œuvre de jeunesse la source secrète qui a alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve «la mort dans l'âme» ; et surtout, ce thème essentiel : «l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence».

ALBERT CAMUS - LE MYTHE DE SISYPHE

 La notion d’absurde et le rapport entre l’absurde et le suicide forment le sujet de cet essai.

Une fois reconnu le divorce entre son désir raisonnable de compréhension et de bonheur et le silence du monde, l’homme peut-il juger que la vie vaut la peine d’être vécue? Telle est la question fondamentale de la philosophie.

Mais si l’absurde m’apparaît évident, je dois le maintenir par un effort lucide et accepter en le vivant de vivre. Ma révolte, ma liberté, ma passion seront ses conséquences. Assuré de mourir tout entier, mais refusant la mort, délivré de l’espoir surnaturel qui le liait, l’homme va pouvoir connaître la passion de vivre dans un monde rendu à son indifférence et à sa beauté périssable. Les images de Don Juan, du comédien, de l’aventurier illustrent la liberté et la sagesse lucide de l’homme absurde. Mais la création – une fois admis qu’elle peut ne pas être – est pour lui la meilleure chance de maintenir sa conscience éveillée aux images éclatantes et sans raison du monde. Le travail de Sisyphe qui méprise les dieux, aime la vie et hait la mort, figure la condition humaine. Mais la lutte vers les sommets porte sa récompense en elle-même. Il faut imaginer Sisyphe heureux.

ALBERT CAMUS - LA PESTE

 

«– Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux? 

– J'attends le résultat des analyses. 

– Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : "C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident." Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est... 

– Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/La-Peste

ALBERT CAMUS - LA CHUTE

 « Sur le pont, je passai derrière une forme penchée sur le parapet, et qui semblait regarder le fleuve. De plus près, je distinguai une mince jeune femme, habillée de noir. Entre les cheveux sombres et le col du manteau, on voyait seulement une nuque, fraîche et mouillée, à laquelle je fus sensible. Mais je poursuivis ma route, après une hésitation. [...] J'avais déjà parcouru une cinquantaine de mètres à peu près, lorsque j'entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut formidable dans le silence nocturne, d'un corps qui s'abat sur l'eau. Je m'arrêtai net, mais sans me retourner. Presque aussitôt, j'entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi le fleuve, puis s'éteignit brusquement. »

ALBER CAMUS . L' ÉTRANGER

 «Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...»

ALBERT CAMUS - LA MORT HEUREUSE

«Je suis certain qu'on ne peut être heureux sans argent. Voilà tout. Je n'aime ni la facilité ni le romantisme. J'aime à me rendre compte. Eh bien, j'ai remarqué que chez certains êtres d'élite il y a une sorte de snobisme spirituel à croire que l'argent n'est pas nécessaire au bonheur. C'est bête, c'est faux, et dans une certaine mesure, c'est lâche.» 

En 1938, Albert Camus abandonne son premier roman, La mort heureuse, pour commencer à rédiger L'étranger. Ce premier projet romanesque, publié à titre posthume, est riche pourtant de descriptions lumineuses de la nature et de réflexions anticonformistes. Le héros, Meursault, recherche désespérément le bonheur, fût-ce au prix d'un crime. Son parcours est nourri de la jeunesse difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les essais à venir.

«En somme, je vais parler de ceux que j'aimais», écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains «gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée».

Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son «premier homme». Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui.

Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/La-mort-heureuse

ALBERT CAMUS . CALIGULA suivi de LE MALENTENDU

 «Caligula : C'est une vérité toute simple et toute claire, un peu bête, mais difficile à découvrir et lourde à porter.
Hélicon : Et qu'est-ce donc que cette vérité, Caïus ?
Caligula : Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux.
Hélicon : Allons, Caïus, c'est une vérité dont on s'arrange très bien. Regarde autour de toi. Ce n'est pas cela qui les empêche de déjeuner.
Caligula : Alors, c'est que tout, autour de moi, est mensonge, et moi, je veux qu'on vive dans la vérité

ALBERT CAMUS - LE PREMIER HOMME

«En somme, je vais parler de ceux que j'aimais», écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains «gardent l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée».

Il avait jeté les bases de ce qui serait le récit de l'enfance de son «premier homme». Cette rédaction initiale a un caractère autobiographique qui aurait sûrement disparu dans la version définitive du roman. Mais c'est justement ce côté autobiographique qui est précieux aujourd'hui.

Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus, sa sensibilité, la genèse de sa pensée, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux à qui la parole est refusée.

http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio/Le-premier-homme

ALBERT CAMUS - NOCES suivi de L' ÉTÉ

 
Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout l'après-midi. Elle portait un collier de jasmin sur sa robe bleue collante, que la sueur mouillait depuis les reins jusqu'au jambes. Elle riait en dansant et renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une odeur mêlée de fleurs et de chair.



OSCAR WILDE - La decadencia de la mentira

 ¿Quién ha menester de ser congruente? El aburrido y el doctrinario, que llevan sus principios al amargo fin de la acción, a la reductio ad absurdum de la práctica. No yo. Como Emerson, yo escribo sobre la puerta de mi biblioteca la palabra "capricho". Además, mi artículo es la más saludable y valiosa advertencia. Si reparan en él, puede haber un nuevo renacimiento en el arte... ¡Cuán diferente es el temple del verdadero mentiroso con sus francos, impávidos asertos, su soberbia irresponsabilidad, su sano, natural desdén por toda clase de pruebas! En resumen, ¿qué es una hermosa mentira? La que es su propia evidencia, simplemente. ..

viernes, 25 de diciembre de 2020

NAVIDAD 2020 - El desierto y el yermo se regocijarán, se alegrarán...

El desierto y el yermo se regocijarán, se alegrarán el páramo y la estepa, florecerá como flor de narciso, se alegrará con gozo y alegría. Tiene la gloria del Líbano, la belleza del Carmelo y del Sarión. Ellos verán la gloria del Señor, la belleza de nuestro Dios. Fortaleced las manos débiles, robusteced las rodillas vacilantes; decid a los cobardes de corazón: «Sed fuertes, no temáis. Mirad a vuestro Dios, que trae el desquite; viene en persona, resarcirá y os salvará.» Se despegarán los ojos del ciego, los oídos del sordo se abrirán, saltará como un ciervo el cojo, la lengua del mudo cantará. Volverán los rescatados del Señor, vendrán a Sión con cánticos: en cabeza, alegría perpetua; siguiéndolos, gozo y alegría. Pena y aflicción se alejarán.


Lectura del libro de Isaías (35,1-6a.10)

sábado, 12 de diciembre de 2020

LEÓN FELIPE - Con las piedras sagradas


Felipe Camino Galicia de la Rosa - León Felipe -
(Tábara, Zamora, 1884-Ciudad de México,1968) 



Con las piedras sagradas


De los templos caídos
Antonio López
grava menuda hicieron
los martillos
largos
de los picapedreros analíticos.
Después,
sobre esta grava, se ha vertido
el asfalto negro y viscoso
de los pesimismos.
Y ahora... Ahora, con esta mezcla extraña,    
se han abierto calzadas y caminos
por donde el cascabel de la esperanza
acelera su ritmo.



lunes, 30 de noviembre de 2020

PRIX GONCOURT 2020: L' ANOMALIE de Hervé Le Tellier


L'écrivain Hervé Le Tellier remporte le prix Goncourt 2020 avec son ouvrage L'Anomalie, un roman sur un événement difficilement explicable que l'on va s'acharner à s'expliquer. 

Hervé Le Tellier, 63 ans, mathématicien de formation et ancien journaliste, et président de l'association de l'Oulipo (ouvroir de littérature potentielle), a obtenu huit voix contre deux pour "L'Historiographe du royaume" de Maël Renouard. "On ne s'attend jamais à un prix comme le Goncourt. D'abord on n'écrit pas pour l'avoir, et puis on ne peut pas s'imaginer l'avoir", a déclaré le lauréat lors d'une visioconférence, aux côtés de son éditeur, Antoine Gallimard. "Ce n'était pas du tout dans mes projets", a-t-il ajouté. 

"L'Anomalie", huitième roman d'Hervé Le Tellier, raconte les suites d'un événement étrange, à savoir qu'un vol Paris-New York se reproduit deux fois, avec les mêmes passagers, à quelques mois d'intervalle. Le récit, haletant, convoque avec brio tous les genres, roman noir, récit littéraire classique, procès-verbaux d'interrogatoire, etc. 

Le prix Renaudot 2020 : Marie-Hélène Lafon pour "Histoire du fils" .

 


Le prix Renaudot a été décerné lundi, quelques minutes après le Goncourt, à Marie-Hélène Lafon, pour son roman "Histoire du fils" (Buchet-Chastel), une saga qui court sur un siècle, de 1908 à 2008. 

Prix Renaudot de l'essai: Dominique Fortier, avec "Les Villes de papier"

La Canadienne Dominique Fortier, avec "Les Villes de papier" (Grasset), une biographie romancée de la poétesse Emily Dickinson, a remporté le Renaudot de l'essai.

jueves, 26 de noviembre de 2020

FINALISTES PRIX GONCOURT 2020


 

Les 4 finalistes du prix Goncourt 2020 sont :

- Djaïli AMADOU AMAL, Les impatientes (Emmanuelle Collas)

- Hervé LE TELLIER, L'anomalie (Gallimard)

- Maël RENOUARD, L'historiographe du Royaume (Grasset)

- Camille de TOLEDO, Thésée, sa vie nouvelle (Verdier)

martes, 17 de noviembre de 2020

MARIO VARGAS LLOSA - PREMIO FRANCISCO UMBRAL 2020

Mario Vargas Llosa (Arequipa, 83 años) ha sido galardonado con el Premio Francisco Umbral al Libro del Año por su novela Tiempos recios,, según se ha anunciado este miércoles. 

Tiempos recios, publicada el pasado otoño por la editorial Alfaguara, transcurre en la Guatemala de los años cincuenta y aborda el golpe de Estado orquestado por Estados Unidos, a instancias de la United Fruit Company, para derrocar al presidente Jacobo Árbenz. El alzamiento contra su Gobierno liberal en 1954 estuvo encabezado por el coronel Castillo Armas que también cayó poco después, en una operación en la que participó el dictador de Santo Domingo, Trujillo. Vargas Llosa reconstruye el complejo entramado de intrigas políticas, mezclando voces y perspectivas.

 

lunes, 16 de noviembre de 2020

PREMIO CERVANTES 2020: FRANCISCO BRINES

 El escritor ha sido el vencedor de la 46ª edición del premio Miguel de Cervantes, el galardón más prestigioso de las letras castellanas. Su nombre ha sonado año tras año en las quinielas. No en vano, se trata de uno de los más importantes creadores de la literatura española de la segunda mitad del siglo XX, uno de los últimos representantes de la prodigiosa Generación de los 50, de los niños de la posguerra española, que alumbró poetas como Jaime Gil de Biedma, J. M. Caballero Bonald, Carlos Barral, José Ángel Valente o Claudio Rodríguez.

Para esos poetas amigos también ha tenido palabras de recuerdo Brines, muy delicado de salud, pero con la cabeza lúcida: “Hay gente que no lo ha ganado y que he querido mucho, como Vicente Aleixandre, Carlos Bousoño o Claudio Rodríguez y otros grandes amigos. He tenido las orejas abiertas siempre y el abrazo también y yo he hecho los mejores amigos dentro de la poesía. Por lo tanto, estoy muy agradecido a la poesía, porque me ha hecho decir lo que nunca hubiera dicho, porque mi poesía ha salido por donde ha querido ella, y yo, diciéndole que sí, dejándome llevar".

El autor de El otoño de las rosas, también miembro de la RAE, ya ganó el Premio Nacional de Literatura en 1986. La última costa (Tusquets), Las brasas (La Palma), Yo descanso en la luz (Visor), Para quemar la noche (Universidad de Salamanca), Jardín nublado (Pre-Textos) o Entre dos nadas (Renacimiento) son otras de sus obras más destacadas.

“Yo diría que creo que soy un poeta de verdad, quiero decir, y esto es importante para mí, que la poesía nace de dentro de mí. Es como una gracia que viene del cielo sin esperar nada. Miramos arriba, pero también tenemos que mirar abajo, porque la tierra es cielo, y entre los dos está el aire, y ahí es donde estamos todos”, apunta Brines, mientras se escucha un teléfono que no deja de sonar. “Tendrás que ir a Madrid a recibir el premio”, le comenta su amiga Àngels. “Bueno, bueno, aunque en Elca se está muy bien”, dice.


«El otoño de las rosas»


Vives ya en la estación del tiempo rezagado:

lo has llamado el otoño de las rosas.

Aspíralas y enciéndete. Y escucha

cuando el cielo se apague, el silencio del mundo.

FESTIVAL EÑE -2020

 



Del 16 al 21 de noviembre disfruta del Festival Eñe con asientos reservados en primera fila desde la comodidad de tu hogar. Conversaciones, recitales y encuentros en formato digital y grabados en alta calidad.

Un programa protagonizado por algunas de las voces más destacadas de la literatura: Mario Vargas Llosa, Elvira Lindo, Luis García Montero, Soledad Puértolas, Antonio Muñoz Molina, Ana Merino, Martín Caparrós e Irene Vallejo, entre otros.

Con la dirección literaria del escritor y periodista Jesús Ruiz Mantilla, que firma el manifiesto de esta edición: La distopía ha muerto. ¡Viva la utopía!.

Regístrate aquí para disfrutar gratuitamente del Festival Eñe y suscríbete a nuestro canal de YouTube para no perderte la programación.

https://xn--festivalee-19a.com/

jueves, 12 de noviembre de 2020

Luis Mateo Díez, Premio Nacional de las Letras Españolas 2020


El escritor y miembro de la Real Academia Española (RAE) Luis Mateo Díez ha sido reconocido con el Premio Nacional de las Letras Españolas 2020.

El jurado ha destacado «que su singularidad como escritor en diversos géneros es heredera de una cultura oral en la que nace y de la que registra su progresiva desaparición». Además, a ello se suma «una técnica y un lenguaje poético de extraordinaria riqueza y una preocupación constante por la dimensión moral del ser humano», han añadido.

Luis Mateo Díez Rodríguez ha conseguido además en dos ocasiones el Premio Nacional del Narrativa. En 1987 con La fuente de la edad y en el año 2000 con La ruina del cielo.

No es el único académico que ha recibido este premio. Francisco Ayala, Miguel Delibes o Ana María Matute han sido algunos de los históricos galardonados y, más recientemente, los autores Luis Goytisolo (2013), Emilio Lledó (2014) y Carme Riera (2015).

El académico fue elegido el 22 de junio de 2000. Tomó posesión el 20 de mayo de 2001 con el discurso titulado La mano del sueño (algunas consideraciones sobre el arte narrativo, la imaginación y la memoria). Le respondió, en nombre de la corporación, Manuel Seco.

El escritor Luis Mateo Díez, licenciado en Derecho y funcionario jubilado del Ayuntamiento de Madrid, colaboró entre 1963 y 1968 en la revista poética Claraboya. Con la trilogía formada por El espíritu del páramo, La ruina del cielo y El oscurecer, creó su propio territorio imaginario: el reino de Celama, metáfora rural y «ventana a lo más hondo y misterioso del corazón humano». Celama saltó de los libros a los escenarios con una adaptación teatral, representada en varios festivales internacionales, que obtuvo el Premio Rivas Cherif de la Asociación de Directores Teatrales (2005). En 2000 Luis Mateo Díez fue distinguido con el Premio Leonés del Año y en 2014 fue nombrado doctor honoris causa por la Universidad de León.

Traducida a distintas lenguas, su obra literaria ha sido objeto de tesis doctorales en universidades españolas, europeas y americanas. Entre los galardones que ha recibido figuran el Premio Café Gijón por Apócrifo del clavel y la espina (1972), el Premio Ignacio Aldecoa por Cenizas (1976), el Premio Nacional de Narrativa (1987 y 2000) por La fuente de la edad y La ruina del cielo —con las que obtuvo también el Premio de la Crítica—, el Premio Castilla y León de las Letras (2000), el Premio de la Crítica de Castilla y León por Los frutos de la niebla (2009) y el Premio Francisco Umbral por La cabeza en llamas (2012). Ha publicado sus novelas cortas reunidas en un solo volumen titulado Fábulas del sentimiento. En 2013 donó a la Biblioteca Nacional de España varios manuscritos de novelas y apuntes preparatorios. En 2014 llegó a las librerías La soledad de los perdidos y en 2015 apareció su obra Los desayunos del Café Borenes.

Algunas narraciones de Luis Mateo Díez han sido adaptadas al cine, como el cuento Los grajos del sochantre, recreado en la película de José María Martín Sarmiento El filandón, o la novela La fuente de la edad, rodada por Julio Sánchez Valdés para Televisión Española.

El 22 de diciembre de 2015 fue galardonado con el Premio de Literatura de la Comunidad de Madrid.

En octubre de 2016 la Universidad de Alcalá de Henares y la Saint Louis University de Madrid le dedicaron a José María Merino y a Luis Mateo Díez el congreso internacional «El arte de contar».

En marzo de 2017 publicó Vicisitudes, presentada el 6 de abril en Madrid.

En febrero de 2018 apareció El hijo de las cosas

En junio de 2018 habló de los mundos imaginarios en el ciclo «Cerebro: creatividad», organizado por el Instituto de España.

En mayo de 2019 trasladó la irrealidad y la fantasmagoría a los cuatro relatos de Gente que conocí en los sueños.

En noviembre de 2019 salió a luz su novela Juventud de cristal, un relato sobre la fragilidad de esa época de la vida, «pero no en un sentido generacional o testimonial, sino sobre el mito de esa edad».

 En este mismo mes participó, junto a los académicos Soledad Puértolas y José María Merino, en el foro «Recuerdo y escritura» del XVI Congreso de la ASALE, celebrado en Sevilla.

https://www.rae.es/noticia/el-academico-luis-mateo-diez-premio-nacional-de-las-letras-2020




lunes, 12 de octubre de 2020

BEN CLARK - HOY


Ben Clark
 (Ibiza,  1984)
Hoy

Hoy ha sido el primer día después.
Las plazas se han llenado de mazorcas
y la gente se acuerda, sin saber
muy bien por qué, del viaje de Colón,
y todo es ancestral y todo es nuevo.
                                                            
Hoy ha sido el primer día de todos.
Los libros no leídos ya no importan,
los amores no amados son tan solo
nombres que se arañaron en la arena,
el recuerdo de un sueño en plena noche.

Hace falta volver a definir
el Tiempo, renombrar
los días —siempre y cuando sean días
y noches todavía separables—
porque hoy ya nada puede ser lo mismo.


jueves, 8 de octubre de 2020

Louise Glück, PREMIO NOBEL DE LITERATURA

 

Louise Elisabeth Glück 
 (Nueva York, 1943)


“Por su inconfundible voz poética, que, con una belleza austera, convierte en universal la existencia individual”.


Premios y reconocimientos

1993 Premio Pulitzer de poesía por su poemario The Wild Iris (El Iris Salvaje).3​

2003-2004 Poeta Laureada de Estados Unidos4​

2015 Medalla Nacional de Humanidades5​

2020 Premio Tranströmer (2020)6​

2020 Premio Nobel de Literatura


Bibliografía .Obra en inglés

Poesía

Firstborn (New American Library, 1968)

The House on Marshland (Ecco Press, 1975)

The Garden (Antaeus, 1976)

Descending Figure (Ecco Press, 1980)

The Triumph of Achilles (Ecco Press, 1985)

Ararat (Ecco Press, 1990)

The Wild Iris (Ecco Press, 1992)

The First Four Books of Poems (Ecco Press, 1995)

Meadowlands (Ecco Press, 1997)

Vita Nova (Ecco Press, 1999)

The Seven Ages (Ecco Press, 2001)

Averno (Farrar, Straus and Giroux, 2006)

Prosa

Proofs and Theories: Essays on Poetry (Ecco Press, 1994)


Obra traducida al español

El iris salvaje. Editorial Pre-Textos. 2006.

La diferencia entre Pepsi y Coca-Cola: antología de poesía norteamericana contemporánea. Traductor: Julio Mas Alcaraz. Editorial Vitruvio, 2007.

Ararat. Editorial Pre-Textos. 2008.

Poesía selecta. Traductor: Beverly Pérez Rego. Caracas: Universidad Metropolitana, Colección Luna Nueva, 2008. ISBN 978-980-247-146-1

Las siete edades. Editorial Pre-Textos. 2011.

Averno. Editorial Pre-Textos. 2011.


domingo, 27 de septiembre de 2020

JORGE LUIS BORGES - A MI AMIGO

 A Mª Victoria, por  nuestros años de amistad.


A un amigo 


No puedo darte soluciones para todos los problemas de la vida,

ni tengo respuestas para tus dudas o temores,

pero puedo escucharte y compartirlo contigo.

No puedo cambiar tu pasado ni tu futuro.

Pero cuando me necesites estaré junto a ti.

No puedo evitar que tropieces.

Solamente puedo ofrecerte mi mano para que te sujetes y no caigas.

Tus alegrías, tus triunfos y tus éxitos no son míos.

Pero disfruto sinceramente cuando te veo feliz.

No juzgo las decisiones que tomas en la vida.

Me limito a apoyarte, a estimularte y a ayudarte si me lo pides.

No puedo trazarte limites dentro de los cuales debes actuar,

pero si te ofrezco el espacio necesario para crecer.

No puedo evitar tus sufrimientos cuando alguna pena te parta el corazón,

pero puedo llorar contigo y recoger los pedazos para armarlo de nuevo.

No puedo decirte quien eres ni quien deberías ser.

Solamente puedo quererte como eres y ser tu amigo.

En estos días oré por ti…

En estos días me puse a recordar a mis amistades mas preciosas.

Soy una persona feliz: tengo mas amigos de lo que imaginaba.

Eso es lo que ellos me dicen, me lo demuestran.

Es lo que siento por todos ellos.

Veo el brillo en sus ojos, la sonrisa espontánea y la alegría que sienten al verme.

Y yo también siento paz y alegría cuando los veo y cuando hablamos,

sea en la alegría o sea en la serenidad.

En estos días pensé en mis amigos y amigas,

entre ellos, apareciste tú.

No estabas arriba, ni abajo ni en medio.

No encabezabas ni concluías la lista.

No eras el número uno ni el número final.

Lo que sé es que te destacabas por alguna cualidad que

transmitías y con la cual desde hace tiempo se ennoblece mi vida.

Y tampoco tengo la pretensión de ser el primero, el segundo o el tercero de tu lista.

Basta que me quieras como amigo.

Entonces entendí que realmente somos amigos.

Hice lo que todo amigo:

Oré… y le agradecí a Dios por ti.

Gracias por ser mi amigo.



lunes, 21 de septiembre de 2020

ELOY SÁNCHEZ ROSILLO - Despedida

DESPEDIDA

El verano se acaba.
Parece que fue ayer cuando llegó de súbito
en su carro de oro.
Venía, jubiloso, por los campos
y a su paso las tierras se colmaban
de espigas y de frutos.    
                   
Dispuso que las sombras se apartaran                      

del corazón del hombre y que creciera 
la alegría en su pecho. Estaba todo
lleno de luz, de intensidad. Se hicieron
inmensas las mañanas, y las tardes
no terminaban nunca.

Daba la sensación de que el verano
iba a quedarse aquí ya para siempre.
Pero, mirad: se acaba.
Y nos parece ahora que fue breve en extremo
su prodigiosa estancia entre nosotros.

Mirad cómo se marcha: invicto, fulgurante,
se aleja por los campos en su carro de oro.
Los días, poco a poco, van menguando.
Y un indicio de otoño que hay en el aire dice
que es muy fugaz la dicha.
La Vida, Eloy Sánchez Rosillo.

viernes, 18 de septiembre de 2020

CEES NOOTEBOOM - PREMIO FORMENTOR 2020

 


Antes de los 13 años, su padre ya había muerto en un bombardeo alemán de su La Haya natal en plena Segunda Guerra Mundial; a los 17, había recorrido Bélgica y Luxemburgo en bicicleta; a los 22, en autostop y casi con lo puesto, toda Europa (periplo que siempre ha definido como “mi gran escuela de vida” y que se tradujo en uno de sus libros mayores, Philip y lo otros) y en 1956 comprobó in situ como Hungría quedaba aplastada espiritualmente por los rusos… Y así ha seguido casi cuatro décadas más, ampliándolo a medio mundo. O sea, hay pocos escritores europeos que conozcan bien los dilemas a los que se enfrenta hoy más que nunca en estos tiempos tan mutantes el viejo continente que el holandés Cees Nooteboom. Y quizá ahí resida la razón última, inextricable de sus valores literarios, por la que le ha sido concedido este miércoles el premio Formentor de las Letras 2020, que, dotado con 50.000 euros, otorgado por la Fundación Formentor.

“El viaje es una manera de encontrar soledad que da tiempo para reflexionar”, opina un escritor que ha hecho con los géneros lo mismo que con la geografía de los mapas: cruzarlos y explorarlos todos, sin distinción de fronteras, desde la poesía a la novela, desde el ensayo al teatro y la narrativa de viajes. “Es un escritor viajero que ha hecho del nomadismo una actitud filosófica, estética y espiritual que trasciende las fronteras y revela la naturaleza expansiva de los horizontes humanos”, reza el acta de un jurado que, por vez primera, ha deliberado telemáticamente desde sus domicilios por la pandemia del coronavirus: Judith Turman y Alberto Manguel (desde Nueva York), José Enrique Ruiz-Domènec (Barcelona), Alexis Grohmann (Edimburgo) y Basilio Baltasar, como presidente (Mallorca).

Hombre de mirada aguda, “cosmopolita estoico” como le define el acta del galardón, la prolífica producción de Nooteboom (86 años), cercana al centenar de títulos, traducida a una veintena de idiomas y eternamente propuesta para su reconocimiento con el premio Nobel, ha sido fiel reflejo de su actitud de perpetua mudanza, que se ha vertido en una obra muy abierta en forma y fondo, si bien él siempre ha asegurado que “la poesía es el núcleo de todo”. Fiel a ese espíritu, su vida transcurre últimamente entre Alemania, Holanda y Menorca, escenario que descubrió en 1965, donde suele pasar casi medio año en una casa con un terreno de trasunto árido que nunca ha cultivado en verde para no camuflar la realidad y la verdad, por seca que sea.

Con esa filosofía ha mirado la vida y la gente, como refleja en novelas como El día de todas las almas, para muchos su título mayor, o en las crónicas de su Hotel nómada. O en la poesía (Ojo de monje, la más reciente) de alguien que ha traducido mucha de española, catalana, francesa, alemana y hasta teatro americano. Son algunos hijos salidos de sus famosos “tres tinteros”, que le permiten escribir a un disciplinado ritmo de 500 palabras en la prosa. Desde esas coordenadas físicas e intelectuales, el autor de Cómo ser europeos admitía hace poco que “habrá momentos difíciles para Europa, pero aún soy un europeísta convencido”. Y en esa línea ve con cierta incomodidad el auge de los nacionalismos en su transitado viejo continente: “Una tragedia porque está basado en los sentimientos y los sentimientos no se pueden racionalizar”.

“Es un romántico con ironía, un poeta filósofo, un testigo políticamente atento, un nómada moderno y un escritor que no sólo reflexiona sobre la relación entre los viajes reales y los imaginarios, sino que la vive”, ha definido el filósofo alemán Rüdiger Safranski a un Nooteboom que, en principio, recogerá el galardón el próximo 18 de septiembre en el marco de las históricas Conversaciones Literarias de Formentor, que este año se celebrarán desde ese día hasta el 20 y en donde debería coincidir con el premio Nobel John Maxwell Coetzee. Será un Nooteboom, Caballero de la Legión de Honor francesa y un sinfín de reconocimientos y galardones, que asistirá con la inminente salida de su Venecia: el león, la ciudad y el agua, que publicará en otoño en España Siruela, que tiene la mayor parte de su obra en castellano. Quizá sea un Nooteboom más reservado, irónico y desilusionado que otras veces, como ya se entreveía en el particular dietario 533 días. Más nostálgico y precavido, en cualquier caso. Lógico visto los tiempos, que serían mucho peores sin su obra.


FUENTEhttps://elpais.com/cultura/2020-04-29/cees-nooteboom-premio-formentor-2020.html


MIGUEL DELIBES - 100 AÑOS DE SU NACIMIENTO


(Valladolid, 17 de octubre de 1920​-Valladolid 12 de marzo de 2010)

 Miguel Delibes Setién, catedrático de Derecho Mercantil, periodista, cazador, defensor a ultranza de la naturaleza y de la explotación sostenible de los recursos naturales, académico de la Lengua, escritor… Una de las voces más admiradas y originales de la literatura en español de la segunda mitad del siglo XX; premio Nadal, premio Nacional de las Letras, premio Príncipe de Asturias, premio Cervantes… Buena parte de sus obras se han convertido en títulos inolvidables para varias generaciones de lectores: Cinco horas con Mario, El camino, Las ratas, Los santos inocentes, Señora de rojo sobre fondo gris, El hereje…

En 2020 se celebra el centenario de su nacimiento, y la Biblioteca Nacional de España se suma, con esta exposición, a los actos de homenaje que a lo largo de todo el año recordarán y reivindicarán su figura y su obra.

Un recorrido biográfico que mostrará al Delibes más reconocible, pero que también desvelará aspectos menos conocidos de su vida: su infancia en Valladolid, su abuelo francés –descendiente de Léo Delibes, el compositor-, responsable de aquella educación ‘a la francesa’ que tanto le marcaría, sus estudios de Comercio, sus primeros trabajos como caricaturista en El Norte de Castilla, su mujer, Ángeles y sus hijos, y el Premio Nadal con el que en 1948 iniciaría su carrera de escritor.

La exposición se adentrará también en su obra, mostrando su manera minuciosa de trabajar, siempre a mano, en cuartillas de papel de periódico de las bobinas de El Norte de Castilla, diario del que llegaría a ser director y desde donde luchó contra la censura impuesta por el Régimen.

Se hablará también de Castilla, otro de sus grandes temas –sus paisajes, sus gentes, la reivindicación del mundo rural-, convertido territorio literario, casi legendario, de su obra; de su relación con el cine y con el teatro, y de su compromiso con la defensa de los oprimidos, los explotados, que lo convirtió en una figura admirada y respetada y en un referente de honestidad, coherencia y ética.

La muestra reunirá más de doscientas obras entre libros impresos, manuscritos, dibujos, lienzos, fotografías, etc procedentes de la BNE, de la Fundación Miguel Delibes y de otras instituciones españolas. Finalizada la exposición en la BNE, la muestra se podrá ver en la ciudad de Valladolid.


http://www.bne.es/es/Actividades/Exposiciones/Exposiciones/Exposiciones2020/delibes-1920-2010.html

http://www.bne.es/es/Actividades/Exposiciones/Exposiciones/Exposiciones2020/actos-delibes/index.html

http://www.bne.es/es/AreaPrensa/noticias2020/0917-la-bne-inaugura-la-exposicion-delibes.html


martes, 15 de septiembre de 2020

PRIX GONCOURT

 Première sélection du Prix Goncourt 2020     Mardi 15 septembre.


Mohammed AÏSSAOUI, Les funambules (Gallimard)

Djaïli AMADOU AMAL, Les impatientes (Emmanuelle Collas)

Miguel BONNEFOY, Héritage (Rivages)

Emmanuel CARRÈRE, Yoga (P.O.L)

Sarah CHICHE, Saturne (Seuil)

Irène FRAIN, Un crime sans importance (Seuil)

Lola LAFON, Chavirer (Actes Sud)

Hervé LE TELLIER, L'anomalie (Gallimard)

Jean-Pierre MARTIN, Mes fous (L'Olivier)

Carole MARTINEZ, Les roses fauves (Gallimard)

Tobie NATHAN, La Société des Belles Personnes (Stock)

Camille PASCAL, La chambre des dupes (Plon)

Maël RENOUARD, L'historiographe du Royaume (Grasset)

Maud SIMONNOT, L'enfant céleste (L'Observatoire)

Camille de TOLEDO, Thésée, sa vie nouvelle (Verdier)

lunes, 14 de septiembre de 2020

MARIO BENEDETTI - 100 AÑOS de su nacimiento

Mario Benedetti

 (Paso de los Toros, 14 de septiembre de 1920-Montevideo, 17 de mayo de 2009)


 ...Cuando la poesía abre sus puertas

una verdad gratuita y novedosa

renueva nuestro manso alrededor

cuando la poesía abre sus puertas

todo cambia y cambiamos con el cambio

todos traemos desde nuestra infancia

uno o dos versos que son como un lema

y los guardamos en nuestra memoria

como una reserva que nos hace bien...

Mario Benedetti, Biografía para encontrarme.


jueves, 10 de septiembre de 2020

JUAN RAMÓN JIMÉNEZ- Llueve sobre el campo verde...

Juan Ramón Jiménez 
(1881, Moguer- 1958, San Juan, Puerto Rico)

À José .E., je te regrette autant...

Llueve sobre el campo verde...
¡Qué paz! El agua se abre
y la hierba de noviembre
es de pálidos diamantes.

Se apaga el sol; de la choza
de la huerta se ve el valle
más verde, más oloroso,
más idílico que antes.

Llueve; los álamos blancos                                      
se ennegrecen; los pinares
se alejan; todo está gris
melancólico y fragante.

Y en el ocaso doliente
surgen vagas claridades
malvas, rosas, amarillas,
de sedas y de cristales...

¡Oh la lluvia sobre el campo
verde! ¡Qué paz! En el aire
vienen aromas mojados
de violetas otoñales.

domingo, 6 de septiembre de 2020

A LOS QUE DUERMEN EN EL POLVO


"Muchos de los que duermen en el polvo...". Profecía de Daniel (12,1-3)



La vida juega su juego y, por momentos, 
hace de nosotros un barco de papel que lucha ante su propio naufragio.
¿Cómo dominar o dominarse en los torbellinos? 
No se me alcanza.

La tristeza se apodera de la inmensidad de la vida.
Cruje.
Uno se pone triste porque echa en falta a los que faltan. 
Chirrían los adentros. 
Ausencia.
La palpo en todo momento y lugar, pero especialmente en la casa.

Todo ha cambiado de repente. 
Sí,  en dos meses. 

Y entonces...,
El silencio se apodera de la ausencia de vida cotidiana en casa.
Ya no se oyen las pisadas de las zapatillas en el pasillo,
 ni el ruido del exprimidor, ni los buenos días, ni nada de nada.

Levanto las persianas.
Fuera, todo sigue igual: el sol que sale de las lomas, 
los pinos brumosos, las torres de las iglesias,
los patios de las casas de los vecinos,
el olor de los bollos de la panadería de Elías,
el olor de la hierba humedecida por el rocío, 
el motor de un coche que se aleja,
un perro ladra...
Las golondrinas y los estorninos revolotean al rededor de las ventanas,
vienen a los nidos.
Ya no hay nadie que refunfuña por las manchas de los cristales y los alfeizares,
también la deben  de echar de menos. 

Fuera todo sigue igual..., el cambio está dentro.
A la casa y a mí nos falta lo mismo.
Solo lo notamos dentro.
Fuera, nada ha cambiado. Dentro, el silencio puede.

Por momentos, retorna apacible como un eco dulce y áspero su voz cálida. 


                                                                  À Rita G. R., in memorian.




*Hace tiempo que escribí esta entrada. No la había publicado todavía, no estaba como a mí me parecía y la dejé en borradores aunque, de vez en cuanto, la volvía a leer. Ahora me he puesto a retocarla y me gusta más.
Creo que hoy es un buen día para editarla. Hoy, son 3 años.

sábado, 29 de agosto de 2020

ALBERT CAMUS - LA PESTE - Citations

 "Il ne s’agit pas d’héroïsme dans tout cela. Il s’agit d’honnêteté. C’est une idée qui peut faire rire, mais la seule façon de lutter contre la peste, c’est l’honnêteté."

"Je ne sais pas ce qu’elle est en général. Mais dans mon cas, je sais qu’elle consiste à faire mon métier". 

Rambert lance: "Eh bien, moi, j’en ai assez des gens qui meurent pour une idée. Je ne crois pas à l’héroïsme, je sais que c’est facile et j’ai appris que c’était meurtrier. Ce qui m’intéresse, c’est qu’on vive et qu’on meure de ce qu’on aime". 

"La maladie semblait partir comme elle était venue".

"Il avait seulement gagné d’avoir connu la peste et de s’en souvenir, de connaître la tendresse et de devoir un jour s’en souvenir. Tout ce que l’homme pouvait gagner au jeu de la peste et de la vie, c’était la connaissance de la mémoire".


La peste de Albert Camus - Las2orillas

domingo, 23 de agosto de 2020

SIMONE VEIL- MATISSE. Danseuse créole.


MatisseDanseuse créole. (1950)

Simone Veil

"Malgré un destin difficile, je suis, je reste toujours optimiste.La vie m’a appris qu’avec le temps, le progrès l’emporte toujours. C’est long, c’est lent, mais en définitive, je fais confiance".

martes, 18 de agosto de 2020

Albert Camus, Les amandiers, en été

 

« Savez-vous, disait Napoléon à Fontanes, ce que j’admire le plus au monde ? C’est l’impuissance de la force à fonder quelque chose. Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit. À la longue le sabre est toujours vaincu par l’esprit. »

Les amandiers, en L'été, Albert Camus.


domingo, 16 de agosto de 2020

MARCAPÁGINAS XXXVI - VERANO

Después de dudar sobre qué libros leer este verano, me decidí por dos de los premios literarios de Francia de este año que, por tradición, me los compro fuera. Este año los compré en Nantes. Uno me lo regaló Anne, el otro me lo compré yo. Los compro sin más, sin  preguntarme  ni siquiera sobre el tema, y luego ya veremos,  pero siempre los leo.

El primero que leí, fue el libro  de Jean-Paul Dubois que ha sido galardonado con el Premio Goncourt del pasado año, Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon. Cuyo título, es estupendo, aunque un poco largo. Este libro narra la historia de  Paul Hansen, que está en una cárcel de Montréal. Esta estancia en la cárcel, le sirve para hacer un recorrido por la historia de su familia desde su madre francesa de Toulouse  y su padre, Paul,  pastor protestante danés, hasta el Canadá de la mujer Wimona que pilota un aeroplano. También habla de su vida y de como se complica de una manera totalmente inesperada, por lo que todo se vuelve duro. Estos hechos llenan el relato de melancolía, de desilusión.
En cuanto a la técnica, tengo que decir que, si el comienzo de este libro es bueno, cuando empieza a hablar de su familia lejana, pierde parte de esta consideración puesto que, esta vuelta al pasado es bastante "al uso": no transmite mucho, y hace que el hilo del relato principal quede lejos. Ya es algo poco original, esta  tendencia de buscar causas en nuestros antepasados para aliviar las consecuencias de las acciones presentes y aligerar responsabilidades. Sin embargo,  Dubois sale airoso del reto  puesto que consigue hacer del libro, una narración de finos tildes psicológicos.

El siguiente libro fue  el de Sylvain Tesson, La Panthère des neiges, Prix Renaudot 2019. No me esperaba para nada que el libro fuera de lo que va. Tesson acepta la proposición del célebre fotógrafo Vincent Munier, de acompañarlo al Tibet para ir tras las huellas de la pantera de la nieves. Las descripciones de las inmensidades paisajísticas de esta parte del mundo, las horas de acecho a temperaturas extremas, los diálogos del alma ante la inmensidad de los silencios, nos ofrecen un bonito relato en el que un hermoso animal salvaje representa, para estos amantes de la naturaleza, la mejor  recompensa y proporciona sentido a sus vidas.

Después le tocó el turno a Thomas Pynchon, a Un lento aprendizaje. Hace ya bastantes años, un amigo me habló de Pynchon al que yo no conocía  y, me prestó La subasta del lote 49. Como me gustó como escribía este autor y la manera en la que armó el argumento de esa breve novela, un día en la librería, de casualidad, encontré Un lento aprendizaje y compré este libro de cuatro relatos de juventud: Lluvia ligera, -como una tragedia, provoca que el protagonista cambia de planteamiento de vida-, Tierras bajas -un relato surrealista-, Entropía - un doble escenario- , Bajo la rosa - un relato de época, que narra la posible causa del inicio de la Primera Guerra Mundial-, La integración secreta - en el que trata temas interesantes como la discriminación racial y los adolescentes conflictivos. Ya no recuerdo los años que este libro estaba en casa, unos cuantos.
Luego bajé unos días a Medina. Al principio , no tuve a penas tiempo libre porque tenía asuntos que terminar que me llevaron varios días, pero, al final, me acerqué a la biblioteca, a pesar de la situación sanitaria, pero es que no puedo ir a Medina y no pasar por la biblioteca. Isabel no estaba, creo que ya no volverá, se va a jubilar después de verano. La echaré a faltar mucho, aunque yo tampoco sé si volveré a sacar libros de la biblioteca de mi pueblo, las circunstancias han cambiado.
El caso es que fui con la esperanza de encontrar un libro que pudiera leer en dos días, y así fue. En la mesa de novedades, estaba Lamento lo ocurrido  de Richard Ford que resultó ser una estupenda elección porque me ha encantado este libro de diez relatos cortos. Algunas historias te sorprenden con un "in media rex", otras por su narración envolvente, y todas por sus descripciones detalladísimas en las que la vida cotidiana se realza hasta parecer de trascendencia vital, y en las que los personajes aparecen rodeados en el lenguaje, en las palabras.
Los críticos  comparan a Richard Ford con los maestros del relato de la literatura universal; supongo que, piensan que así lo engrandecen, pero creo que él solo, por su hacer, se ha ganado un sitio y un sitio destacado dentro de la literatura y yo no acabo de ver su parecido con Chéjov, por ejemplo, pero claro, yo no soy crítico literario, solo lectora singular. 

Durante el viaje de vuelta, terminé dos historias de Irène Némirovski, que se incluyen en este pequeño volumen:  Ida La comédie bourgeoise. Némirovski, con su  habitual elegante prosa, narra la vida de dos mujeres en instantes  muy diferentes de sus vidas. El de Ida, una  gran vedette, que vive el momento de decadencia con toda su dureza y crueldad; y el de Madeleine,  y su "vida perfecta" al haberse casado con un buen partido,  esto en La comédie bourgeoise. 

Ya sé que no se ha acabado el verano, pero voy a publicar estos libros porque después son muchos para un solo marcapáginas. Sigo leyendo que todavía queda verano.
Buena lectura.